Section inintéressante où je parle de ma vraie vie:
Je m'appelle Annabelle, j'ai 21 ans, j'ai lu le règlement, j'aime les axolotls, ma couleur préférée est son absence, minecraft c'est un monde de cubes et Internet redirige toujours vers les bons endroits.
Mon pseudo en jeu est RappyRed, parce que c'est un jeu de mot très salé (et poivré) que peu de gens peuvent comprendre, et par conséquent c'est très excitant.
Section trop cool où je présente mon personnage roleplay:
"Âge?
Je fis un signe avec mes mains devant l'homme qui m'interrogeait.
- 21 ans, traduit un autre homme à ses côtés.
- Expérience en combat?
Je fis un autre signe.
- Aucune, continua le traducteur.
- Je crois que j'avais compris celui-là…"
Celui qui me posait les questions était assis dans l'ombre devant moi. En fait, la pièce entière était sombre, mais je sentais des yeux partout autour. Grâce au piètres bougies éclairant au strict minimum le nécessaire pour ne pas se vautrer au sol en marchant, je perçu l'éclat de diverses pointes de flèches dans notre direction grâce au piètres bougies éclairant au strict minimum le nécessaire pour . Ou plutôt dans la mienne, puisque mon hôte, qui prenait des notes, ne semblais pas du tout perturbé. Il releva la tête en ma direction.
"Votre nom? Ou plutôt, devrais-je dire, votre acronyme?"
Je tendis la main. Le second m'offrit un crayon et un papier. Je griffonnai un dessin et le rendit. Je le vis sourire. C'était un prisme dans lequel passait un rayon complètement noir.
"Bien original… Et bien présenté. Malgré votre taille, vous semblez être une bonne recrue potentielle. Tout dépendant de vos efforts, de votre travail et de vos performances, vous serez en mesure d'accéder à des niveaux hiérarchiques supérieurs."
Il se leva et se mit à marcher autour de moi. Il était habillé d'un habit très chic, nuancé de gris et de noirs, et était à moitié chauve. Cependant, un rapide coup d’œil me fit comprendre qu'il avait à peine une quarantaine d'année et que ses habiletés au combat étaient certainement bien supérieures à la moyenne des guerriers du pays. Il gardait ses mains derrière son dos, mais je constatai bien que des lames pouvaient être cachées à même ses manches. Ou partout ailleurs en fait. Ses bottes semblaient luxueuses mais légèrement plus épaisses que la normale. Cela ne voulait rien dire, mais j'avais des doutes. Hors, au lieu de me sentir mal à l'aise, cela me mis en confiance que j'avais frappé à la bonne porte.
"Vous êtes au courant de notre politique? Nous vous avons mis au courant de nos façons de faire?"
Je hochai la tête, toujours droite vers l'avant. Seul mes yeux osaient se promener dans le noir de la salle.
"Je vais quand même me permettre de vous rappeler certains détails. Premièrement, ça ne vous regarde pas."
Je levai un sourcil, que je rabaissai aussitôt, comprenant la phrase avant même qu'il l'explique.
"Vous n'avez aucun droit de questionner les ordres. Il vous sera donné des cibles. Vous les prenez, vous achevez vos missions, et vous ne faites rien d'autre. Les raisons ne vous seront mentionnées qu'en cas d’extrême exception, surtout à vos débuts. Ici, il n'y a pas de justifications, pas de bien, pas de mal, vous obéissez et vous agissez.
J’acquiesçai.
- Deuxièmement, toute initiative sera sévèrement punie. Vos agissement se limitent qu'à ce qui vous est spécifiquement demandé. En aucun cas vous devez montrer d'une quelconque façon un signe de faiblesse au niveau de la qualité des exécutions. Compris?"
Je restai droite alors qu'il se plaça devant moi. D'une tête plus petite, il leva le regard.
"Regardez-moi."
Je baissai la tête et croisai son regard. La seconde d'après, la lame d'un couteau était appuyée à ma gorge. Il me prit par les cheveux pour me lever la tête, se mit sur la pointe des pieds et chuchota à mon oreille :
"Troisièmement, on ne croise jamais les yeux de quelqu'un d'autre."
Il me relâcha. Je restai droite, telle une professionnelle. Il s'éloigna vers sa table, et y déposa son couteau en évidence.
"Si vous vouliez me tuer, quelle serait la façon la plus efficace d'y parvenir? En y réchappant vous-même, bien entendu."
Je ne répondis pas et fis un long mouvement de la main. L'homme qui me traduisait sourit en répondant :
"Ne pas vous attaquer maintenant et attendre un meilleur moment.
- Parfait, parfait. Je dois vous avouer que votre handicap me laissait perplexe, mais vous semblez en connaître long sur le métier. En ce qui concerne votre inexpérience au combat, il sera aisé de trouver à vous entraîner.
L'interrogateur ferma son carnet, pris sa lame et la rangea.
- Une dernière petite question cependant…
Il prit une pause.
- Combien d'assassins y a-t-il dans cette pièce? Demanda-t-il enfin.
- 18, dit le traducteur en réponse à mes gestes des mains.
- Vous vous trompez mademoiselle."
J'ouvris grand les yeux, surprise. J'avais pourtant été bien attentive, et avait recompté plusieurs fois. Ils semblaient être volontairement placés maladroitement pour cette question, bien qu'invisibles à des yeux inexpérimentés. Comment est-il possible que j'aie pu échouer cela? Quelqu'un n'aurait pas la discrétion d'un poulpe? Comme toute réponse à mes questionnements silencieux, il tendit une main en ma direction.
"Il y en a 19. Bienvenue parmi nous, Prisme des ombres."