par Je me relevai. Mon frère, qui m'avait protégé des gamins jetant des cailloux, saignait du dos. Il se releva difficilement, et se tourna vers moi, probablement pour vérifier si j'allais bien. Il avait des blessure au front, et du sang coulait jusqu'à ses joues. Ses bras saignaient aussi beaucoup.
"Ta... Ta tête... Tes bras... Ton dos...
Il me sourit, faignant de ne pas ressentir la douleur.
- Mmm... T'en fait pas! Du moment que tu n'as rien je n'ai rien!"
Je sautai à son cou et sentis les larmes me monter aux yeux. Je reniflai en murmurant à son oreille:
"Je... Je suis désolée..."
Tiens de l'herbe. Je sais ce que c'est. Ah, et là, de la terre. Je sais ce que c'est aussi. C'est cool de connaitre les choses. Mais je ne connais pas ce que je connais pas. Bof, la flemme d'essayer de comprendre cette pensée qui m'est venue en tête. De toute façon c'est pas mon problème. Ah, et je respire. Mmm... C'est de l'air. Des molécules gazeuses entrant et sortant de ma bouche dans un système corporel que je ne connais pas.
Étrange... Je devrais pourtant le savoir. Je suis née trop tôt. Oui c'est ça. Trop tôt. Prématurée. Lol. Je me penchai au-dessus de l'île volante. Attend... Comment je sais que je suis sur une île volante? On s'en fout je suppose, la vue des nuages est belle. Il doit bien y avoir quelque chose en bas non? Et si je me laissais tomber? Bonne idée! Personne ne me regarde, c'est le moment!
Je sautai dans le vide.
Hunter me guidait vers la pâtisserie, où nous allions acheter de quoi pour nos parents. Nous n'étions pas encore arrivés que des lueurs se firent entrevoir dans la distance, comme des flammes. Les gens se mirent à paniquer, à pleurer, à hurler et à fuir. J'étais stupéfaite.
"Isiris! On ne doit pas rester ici! Allons vite voir papa et maman d'accord?"
J'hochai la tête et on accourut vers la maison. Nos parents se faisaient ligoter par des gens armés. L'un d'entre eux nous remarqua.
"Eh bien regardez qui voilà! dit-il.
- PARTEZ! cria notre mère. LES ENFANTS FUYEZ! NE RESTEZ PAS LÀ!
C'est d'un violent coup de pied au visage qu'elle se fit interrompre.
- Elle va la fermer celle-la!"
C'était quoi cette connerie. Je n'ai pas de mère, ni de père, je suis ethérienne. Je m'écrasai au sol. Ou pas. Je crois pas que je suis morte. J'ai peut-être plané. J'en sais rien. Je suis en vie, et il y a de l'eau sous moi, des cailloux, du sable. Toujours de l'oxygène autour. J'ai besoin de respirer? De toute façon au pire je le copie. Copier...
Ah oui ok, je peux copier. Je crois. Peut-être. C'est cool le monde en bas. Allez. Il est temps de laisser ma trace dans ce monde.
Hélion de son nom je crois. Non je sais. Je le sais. Étrange.
"Je vous en pris... Pas les enfants s'il vous plait..."
Est-ce que je m'appelle Isiris?
Poulpe.
"Ta... Ta tête... Tes bras... Ton dos...
Il me sourit, faignant de ne pas ressentir la douleur.
- Mmm... T'en fait pas! Du moment que tu n'as rien je n'ai rien!"
Je sautai à son cou et sentis les larmes me monter aux yeux. Je reniflai en murmurant à son oreille:
"Je... Je suis désolée..."
Tiens de l'herbe. Je sais ce que c'est. Ah, et là, de la terre. Je sais ce que c'est aussi. C'est cool de connaitre les choses. Mais je ne connais pas ce que je connais pas. Bof, la flemme d'essayer de comprendre cette pensée qui m'est venue en tête. De toute façon c'est pas mon problème. Ah, et je respire. Mmm... C'est de l'air. Des molécules gazeuses entrant et sortant de ma bouche dans un système corporel que je ne connais pas.
Étrange... Je devrais pourtant le savoir. Je suis née trop tôt. Oui c'est ça. Trop tôt. Prématurée. Lol. Je me penchai au-dessus de l'île volante. Attend... Comment je sais que je suis sur une île volante? On s'en fout je suppose, la vue des nuages est belle. Il doit bien y avoir quelque chose en bas non? Et si je me laissais tomber? Bonne idée! Personne ne me regarde, c'est le moment!
Je sautai dans le vide.
Hunter me guidait vers la pâtisserie, où nous allions acheter de quoi pour nos parents. Nous n'étions pas encore arrivés que des lueurs se firent entrevoir dans la distance, comme des flammes. Les gens se mirent à paniquer, à pleurer, à hurler et à fuir. J'étais stupéfaite.
"Isiris! On ne doit pas rester ici! Allons vite voir papa et maman d'accord?"
J'hochai la tête et on accourut vers la maison. Nos parents se faisaient ligoter par des gens armés. L'un d'entre eux nous remarqua.
"Eh bien regardez qui voilà! dit-il.
- PARTEZ! cria notre mère. LES ENFANTS FUYEZ! NE RESTEZ PAS LÀ!
C'est d'un violent coup de pied au visage qu'elle se fit interrompre.
- Elle va la fermer celle-la!"
C'était quoi cette connerie. Je n'ai pas de mère, ni de père, je suis ethérienne. Je m'écrasai au sol. Ou pas. Je crois pas que je suis morte. J'ai peut-être plané. J'en sais rien. Je suis en vie, et il y a de l'eau sous moi, des cailloux, du sable. Toujours de l'oxygène autour. J'ai besoin de respirer? De toute façon au pire je le copie. Copier...
Ah oui ok, je peux copier. Je crois. Peut-être. C'est cool le monde en bas. Allez. Il est temps de laisser ma trace dans ce monde.
Hélion de son nom je crois. Non je sais. Je le sais. Étrange.
"Je vous en pris... Pas les enfants s'il vous plait..."
Est-ce que je m'appelle Isiris?
Poulpe.
