Bonjour Maelias. Quand tu liras ces mots je serai probablement morte. Je tenais à te dire mes derniers mots. Tu étais pour moi plus qu'une amie. Nous nous sommes amusées ensemble. Nous avons joué ensemble. Nous avons pêché ensemble. Nous avons construit ensemble. Nous avons rigolé toutes les deux...
L'autre jour tu m'as dit que je devais trouver un sens à ma vie. Je l'ai trouvé. Lorsque mes parents m'ont donné naissance, ils avaient volontairement créé une arme pour détruire. Pour tuer. J'ai tué mes parents. Par les pouvoirs qui m'étaient conférés, j'ai décidé par la suite de vivre ma vie à ma façon. LADO est un grand accomplissement, mais rien d'autre qu'un masque devant tout ce que je voulais donner au monde. Je l'ai compris quand j'ai utilisé mes pouvoirs pour autres choses. En ramenant Wobmiar des morts, j'ai probablement évité un massacre qui aurait tué nul ne sais combien d'innocents. Ensuite j'ai sauvé Lily d'une mort certaine. Mais lorsqu'elle mourut quelques temps après, ce n'est que son enfant que je pu sauver. Mais pour cela, j'ai sacrifié plus que tout ce que j'avais donné avant.
Maelias, tu m'as sauvé la vie. J'avais un corps de mortelle endommagé, mais grâce à toi et à Azaryus, j'ai survécu de justesse. Je t'ai dit à ce moment qu'il aurait peut-être mieux fallu que je meure. J'avais tors. Grâce à cela, j'ai pu accomplir mon ultime sacrifice et mon dernier don à la vie: sauver Jaesgiear et son enfant. Quand Dribliblu est venu, désespéré, me demander son aide, j'ai d'abord hésité. Puis j'ai remarqué que c'était l'occasion pour moi de me racheter. De devenir enfin libre. LADO n'est plus maintenant. Je suis prisonnière de ce qui deviendra éventuellement une coquille vide...
Je te lègue tout ce que je possède, tout ce qui me reste. C'est presque rien. Si un jour LADO avait à revenir d'une façon ou d'une autre, tu seras la mieux placée pour décider ce que tu veux en faire. Prend toujours soin des gens que tu aimes. Et surtout, prend soin de toi. Tu as dit avoir trouvé un but à ton existence, je te souhaite de l'atteindre, pour ton bonheur. Aujourd'hui, je suis libre. Aujourd'hui, j'ai rejoins l'océan.
Je suis désolée.
Je fermai le petit carnet dans lequel je venais j'écrire ces mots. J'essuyai une larme et le déposai sur sa table de chevet, dans sa chambre. Je savais que lorsqu'elle aurait fini de distribuer l'argent à tous les membres, et surtout à Dribliblu, elle reviendrait prendre ses affaires pour déménager. Je regardai son lit, celui dans lequel je dormais depuis plusieurs jours. Je replaçai les couvertures bien droites, et tapotai un peu l'oreiller pour bien le placer. Je soufflai la bougie, laissant la pièce dans le noir. Je sortis, jetai un dernier coup d’œil au bébé qui flottait encore dans mon ancienne chambre pour m'assurer qu'il allait bien, puis je montai les escaliers menant aux jardins.
Je montai les escaliers, jusqu'au-dessus des tours à bois. La construction de ces fermes était à peine débutée, et il était aisé pour moi de monter le petit muret. L'océan était loin sous mes pieds. Je fermai les yeux. J'entendis le bruit des vagues et des oiseaux. La fraîcheur de la mer et le vent frappait mon visage et faisait voler mes cheveux. La brise marine fit voleter une larme. Pardonne-moi Maelias. Pardonnez-moi tous.
Je fis un pas vers l'avant.
L'autre jour tu m'as dit que je devais trouver un sens à ma vie. Je l'ai trouvé. Lorsque mes parents m'ont donné naissance, ils avaient volontairement créé une arme pour détruire. Pour tuer. J'ai tué mes parents. Par les pouvoirs qui m'étaient conférés, j'ai décidé par la suite de vivre ma vie à ma façon. LADO est un grand accomplissement, mais rien d'autre qu'un masque devant tout ce que je voulais donner au monde. Je l'ai compris quand j'ai utilisé mes pouvoirs pour autres choses. En ramenant Wobmiar des morts, j'ai probablement évité un massacre qui aurait tué nul ne sais combien d'innocents. Ensuite j'ai sauvé Lily d'une mort certaine. Mais lorsqu'elle mourut quelques temps après, ce n'est que son enfant que je pu sauver. Mais pour cela, j'ai sacrifié plus que tout ce que j'avais donné avant.
Maelias, tu m'as sauvé la vie. J'avais un corps de mortelle endommagé, mais grâce à toi et à Azaryus, j'ai survécu de justesse. Je t'ai dit à ce moment qu'il aurait peut-être mieux fallu que je meure. J'avais tors. Grâce à cela, j'ai pu accomplir mon ultime sacrifice et mon dernier don à la vie: sauver Jaesgiear et son enfant. Quand Dribliblu est venu, désespéré, me demander son aide, j'ai d'abord hésité. Puis j'ai remarqué que c'était l'occasion pour moi de me racheter. De devenir enfin libre. LADO n'est plus maintenant. Je suis prisonnière de ce qui deviendra éventuellement une coquille vide...
Je te lègue tout ce que je possède, tout ce qui me reste. C'est presque rien. Si un jour LADO avait à revenir d'une façon ou d'une autre, tu seras la mieux placée pour décider ce que tu veux en faire. Prend toujours soin des gens que tu aimes. Et surtout, prend soin de toi. Tu as dit avoir trouvé un but à ton existence, je te souhaite de l'atteindre, pour ton bonheur. Aujourd'hui, je suis libre. Aujourd'hui, j'ai rejoins l'océan.
Je suis désolée.
Je fermai le petit carnet dans lequel je venais j'écrire ces mots. J'essuyai une larme et le déposai sur sa table de chevet, dans sa chambre. Je savais que lorsqu'elle aurait fini de distribuer l'argent à tous les membres, et surtout à Dribliblu, elle reviendrait prendre ses affaires pour déménager. Je regardai son lit, celui dans lequel je dormais depuis plusieurs jours. Je replaçai les couvertures bien droites, et tapotai un peu l'oreiller pour bien le placer. Je soufflai la bougie, laissant la pièce dans le noir. Je sortis, jetai un dernier coup d’œil au bébé qui flottait encore dans mon ancienne chambre pour m'assurer qu'il allait bien, puis je montai les escaliers menant aux jardins.
Je montai les escaliers, jusqu'au-dessus des tours à bois. La construction de ces fermes était à peine débutée, et il était aisé pour moi de monter le petit muret. L'océan était loin sous mes pieds. Je fermai les yeux. J'entendis le bruit des vagues et des oiseaux. La fraîcheur de la mer et le vent frappait mon visage et faisait voler mes cheveux. La brise marine fit voleter une larme. Pardonne-moi Maelias. Pardonnez-moi tous.
Je fis un pas vers l'avant.