par "Jaesgiear, tu dois vraiment partir?
- Oui.
- Tu reviendras me voir?
- Bien sûr ma petite pouidilitoui!"
Elle me caressa les cheveux avant de mettre son sac sur son dos et partir. Je fis de grands gestes d'au-revoir jusqu'à ce qu'elle disparaisse derrière les arbres de la forêt. J'étais un peu triste de voir quitter mon amie. Après tout, même si j'était énormément plus jeune qu'elle, c'était la seule elfe de ce village qui aimait jouer avec moi. Et maintenant elle était partie pour devenir reine sur le continent d'Hélion. Je baissai les yeux. Je ne pus garder mes pensées longtemps quand une poigne ferme se mit sur mon épaule. Je me retournai. C'était mon père.
"Viens, il faut qu'on parle de tu-sais-quoi."
Je le suivis jusqu'à notre petite cabane aux abords du village, très reconnaissable par l'odeur de poisson en émanant. Ma mère nous attendait, assise à la table de la cuisine. Mon père pris place et m'invita à faire de même.
"C'est fait? demanda ma mère.
- Oui, répondit son mari.
- Maintenant, nous n'avons plus qu'à attendre.
Je balbutiai:
- J'aime pas qu'on fasse cela à Jaesgiear.
Ma mère soupira, alors que mon père fronça les sourcils.
- C'est nécessaire, me dit-il.
- Nous t'avions avertis de ne pas te lier d'amitié avec aucun elfe de ce village, continua sa femme.
- Oui mais... C'est pas amusant sinon...
- Tu n'es pas née pour t'amuser!
Mon père se leva et me gifla.
- Tu n'as aucun droit d'utiliser ta vie, la vie que nous t'avons offert, pour ton plaisir personnel! Nous avons une mission, et nous devons la mener à bien!
- Snif... Oui papa...
- J'ai, de mes propres mains, tué cette archimage et ce néthérien! J'ai souffert énormément pour nous permettre de nous en sortir! J'ai...
- Chéri, calme-toi, lui ordonna ma mère.
Elle tourna son regard vers le mien.
- Tu as bien débuté les rêves de la fille?
- Oui.
- Alors c'est que nos calculs sont bons. Nous restons ici, tâche de ne plus faire de bêtise."
Elle se leva avec mon père, et ils se dirigèrent vers le fond de la pièce. Ils ouvrirent une armoire, qui contenait deux têtes, celle d'une femme et d'un wither, bien conservées dans des cubes de verre. Ils restèrent fixés un moment, puis ma mère reprit la parole:
"La prophétie s'est réalisée. Maintenant, le deuxième fragment devrait apparaître.
- Ils échoueront. Abstenons-nous, et nous nous emparerons du troisième. Nous déménagerons sur Hélion tu-sais-quand."
Moi je savais quand. Quand les elfes auront perdu leur nouvelle reine.
- Oui.
- Tu reviendras me voir?
- Bien sûr ma petite pouidilitoui!"
Elle me caressa les cheveux avant de mettre son sac sur son dos et partir. Je fis de grands gestes d'au-revoir jusqu'à ce qu'elle disparaisse derrière les arbres de la forêt. J'étais un peu triste de voir quitter mon amie. Après tout, même si j'était énormément plus jeune qu'elle, c'était la seule elfe de ce village qui aimait jouer avec moi. Et maintenant elle était partie pour devenir reine sur le continent d'Hélion. Je baissai les yeux. Je ne pus garder mes pensées longtemps quand une poigne ferme se mit sur mon épaule. Je me retournai. C'était mon père.
"Viens, il faut qu'on parle de tu-sais-quoi."
Je le suivis jusqu'à notre petite cabane aux abords du village, très reconnaissable par l'odeur de poisson en émanant. Ma mère nous attendait, assise à la table de la cuisine. Mon père pris place et m'invita à faire de même.
"C'est fait? demanda ma mère.
- Oui, répondit son mari.
- Maintenant, nous n'avons plus qu'à attendre.
Je balbutiai:
- J'aime pas qu'on fasse cela à Jaesgiear.
Ma mère soupira, alors que mon père fronça les sourcils.
- C'est nécessaire, me dit-il.
- Nous t'avions avertis de ne pas te lier d'amitié avec aucun elfe de ce village, continua sa femme.
- Oui mais... C'est pas amusant sinon...
- Tu n'es pas née pour t'amuser!
Mon père se leva et me gifla.
- Tu n'as aucun droit d'utiliser ta vie, la vie que nous t'avons offert, pour ton plaisir personnel! Nous avons une mission, et nous devons la mener à bien!
- Snif... Oui papa...
- J'ai, de mes propres mains, tué cette archimage et ce néthérien! J'ai souffert énormément pour nous permettre de nous en sortir! J'ai...
- Chéri, calme-toi, lui ordonna ma mère.
Elle tourna son regard vers le mien.
- Tu as bien débuté les rêves de la fille?
- Oui.
- Alors c'est que nos calculs sont bons. Nous restons ici, tâche de ne plus faire de bêtise."
Elle se leva avec mon père, et ils se dirigèrent vers le fond de la pièce. Ils ouvrirent une armoire, qui contenait deux têtes, celle d'une femme et d'un wither, bien conservées dans des cubes de verre. Ils restèrent fixés un moment, puis ma mère reprit la parole:
"La prophétie s'est réalisée. Maintenant, le deuxième fragment devrait apparaître.
- Ils échoueront. Abstenons-nous, et nous nous emparerons du troisième. Nous déménagerons sur Hélion tu-sais-quand."
Moi je savais quand. Quand les elfes auront perdu leur nouvelle reine.
