Nous ne sommes pas seuls, je le sens. Au-dessus des nuages où nous vivons, il n'y a rien, mais en bas, il y a biomasse, vie, magie, êtres intelligents et parlants comme nous. Mais ce n'est pas eux qui font de nous des êtres non-seuls. Car nous sommes uniques. Lorsque je regarde les fissures parcourant mon corps, je sais que nous sommes une race grande, puissante, intelligente, promise à de grandes choses. Mais nous ne sommes pas seuls, je sens.
___
Ma théorie va peut-être se confirmer. Outre le fait que le monde où est emprisonné l'Enderdragon selon la légende est introuvable et imperceptible, nos meilleurs mages ont découvert une nouvelle dimension, qu'ils ont eu tôt fait de nommer Nether. Assoiffé de connaissances, j'y suis bien évidemment aller visiter. Et quelle horreur! Là-bas, c'est l'enfer pur, c'est moi qui vous le dit! Quiconque s'y aventure le fait à ses propres risques. Bref, je m'y suis risqué, avec quelques compagnons de voyage.
L'air est chaud, aride et sec, mais en même temps d'une humidité à vous faire échapper toute l'eau de votre corps, qui s'évapore dès le moindre contact avec le sol. Et ce sol... Un sol rouge, brûlant, brûlant sans arrêt, fragile, ressemblant un peu au souffre. Il n'y a pas de ciel, pas de sol, ce ne sont que de multiples grottes passant partout, agrémentés de lacs et de chutes de magma en fusion, bien qu'étant de toute évidence pas dans un volcan. Je me mis à me demander comment un tel endroit ne pouvait pas être tant sombre, et la réponse me vint assez vite; des pierres lumineuses, accrochées un peu partout, gardaient le monde bien lumineux. Outre ces deux substances, il y avait aussi ce qui semblait être du quartz et une espèce de sable gris ralentissant les mouvements. Rien d'intéressant donc.
Mes collègues conclurent que cet endroit était sans intérêt. Mais nous n'étions pas allé bien loin, et je les invitai à venir continuer des recherches avec moi le lendemain.
___
Cette énergie mauve qui nous transporte ne cesse de me donner le tournis. Bref, nous y sommes finalement retournés, et ce que j'ai vu aujourd'hui va peut-être changer l'Histoire éthérienne à tout jamais.
Premièrement, ce monde est un fouillis de monstres. Et des monstres étranges. Des genre de cochon zombie, je ne puis les décrire, des êtres putréfiés naviguant dans cette atmosphère infernale armés d'épées en or. Ils semblaient nous ignorer. Alors nous fîmes de même. Nous marchâmes pendant une heure, rencontrant entre autre une autre créature étrange, un immense monstre blanc faisant constamment des plaintes craintives et crachant des boules de feu destructrices dans notre direction. Zirad, on ami, s'en débarrassa rapidement en renvoyant la boule explosive en question.
Soudain, au détour d'une grotte, nous aperçûmes une vallée sous nos pieds. Et dans cette vallée... Une forteresse! Il y avait donc bel et bien de la vie dans ce monde! Je dois avouer avoir failli m'écrier de joie à ce moment. On m'a toujours pris pour un fou, il faudra bien me croire maintenant! Par la suite, je suis revenue sur notre île, me promettant de revenir visiter le jour suivant.
___
Aujourd'hui, le voyage a été bref, malheureusement. Mirkouff a voulu s'attaquer à l'un de ces zombies. Dans un grognement insupportable, la totalité des monstres se sont retournés contre nous. Nous avons dû nous enfuir en courant. Note: ne jamais les toucher.
___
Nous y sommes arrivés. Mais, en ce moment, lorsque j'écris ces mots, autant je suis content de ma découverte, autant j'ai l'âme en peine. Je vous raconte.
Nous sommes retournés à la forteresse sans incident. Mais nous avons quand même gardé nos distances au début, par prudence. Nous avons analysé le bâtiment: aucune forme de vie, sauf quelques monstres de feu dépourvus d'intelligence. Nous les détruisîmes à distance, puis nous aventurâmes à l'intérieur des murs. Et quels murs! D'une solidité incroyable, les briques qui le formaient étaient d'un rouge pourpre, résistant même aux explosions des ghasts, que nous avons nommé ainsi à cause du son qu'ils produisaient. Les êtres de feu, semblaient venir d'une cage les faisant apparaître à l'infini. Je les surnommai blazes. L'un d'eux laissa tomber un bâton de feu. Je le ramassai délicatement, me disant qu'il pourrait servir plus tard.
Nous arrivâmes à des escaliers. Mais le plus intéressant était ce qui se trouvait à côté; des cultures! Quelle découverte incroyable! C'étaient des herbes rougeâtres qui poussaient sans eau sur le sable gris. Je me penchai pour en récolter, car cela constituait une preuve pour mes théories.
Brusquement, j'entendis un cri derrière moi. Je me retournai juste à temps pour voir Zirad, une épée le transperçant le corps. Une épée noire. Alors, je vis avec stupéfaction les failles magiques sur son corps s'assombrir. Avec terreur, je vis son corps s'écrouler par terre, inerte, mort. Derrière lui se tenait un immense squelette, les os d'un noir d'encre. Son visage était indescriptiblement terrifiant. Et il était rapide. En deux coups d'épée, de toute évidence ensorcelée, il tua mes deux autres compagnons. Il ne restait plus que moi. Alors j'utilisai tout mon mana pour lui faire casser ses jointures. Une technique que j'avais apprise à l'école contre les squelettes, mais je n'avais jamais cru avoir besoin de m'en servir un jour. Il s'écroula sur le sol.
Je levai sa tête, son crâne. Une multitude de questions se formèrent dans mon esprit. Était-ce là les derniers vestiges d'une civilisation hautement avancée magiquement, autant que les éthériens? Des squelettes noirs enchantés? L'épée s'était désintégrée. Tant mieux. Je n'allais pas la prendre, c'était beaucoup trop dangereux. Je reviendrai demain, seul. Mais d'abord, je devais aller annoncer des décès à leurs familles...
___
Je suis Cégy, Cégy l'ex-prophète, le fou. Parce qu'en cette triste journée, j'ai découvert une triste vérité. Et personne ne veut l'entendre. Les éthériens sont sages? Peut-être pas. Nous nous croyons sages. Mais nous ne valons pas mieux que ces animaux que nous élevons. La connaissance est un danger, je le sais maintenant, et tout ce qui fait obstacle aux érudits est refusé sur notre petite île parfaite, sans ennui. Nos pouvoirs nous trahirons, notre île s'effondrera au sol, notre peuple s'éteindra. Comme celui du nether.
J'étais intrigué de ce monde. Il devait bien y avoir une surface. Alors j'ai creusé vers le haut, encore et encore, dans cette roche rouge friable. Ça me semblait interminable. Puis finalement, je me suis cogné à une roche différente des autres. Indescriptible, sombre, d'une texture inégale. Qu'est-ce que c'était? Qu'y avait-il au-dessus? J'utilisai ma magie pour voir au travers, et... rien. C'état le void complet. Le noir. Personne, pas de plantes, pas de roche, pas de soleil, pas de nuage, pas de ciel. Alors j'utilisai la télépathie pour discuter.
"Il y a quelqu'un?
Un souffle me répondit.
- Qui es-tu?
C'était une voix grave et grande, raisonnant dans ma tête.
- Je m'appelle Cégy. Je viens d'un autre monde.
- Tu n'es pas le bienvenue ici.
- J'aimerais en savoir plus sur vous.
- Les gens de ton peuple ne sont intéressés qu'à nous détruire.
- Je ne comprends pas.
Je sentis qu'on fouillait dans mon esprit.
- Sous les nuages vivent des peuples. Des peuples nous invoquant, et nous volant nos vie en nous emprisonnant dans des corps synthétiques. Ils nous volent nos étoiles.
- Vos étoiles?
- Nos vies. Tu possèdes un cœur, nous possédons des étoiles. Nous sommes comme vous.
- Vous êtes des éthériens?
- Nous sommes des néthériens."
Alors j'avais raison. Il y avait un autre peuple comme nous. Et ceux qui me parlaient étaient sans corps, ils avaient atteint un autre plan d'existence.
"Vous restez là-haut? demandai-je à nouveau.
- Nous sommes prisonniers. Nous ne pouvons pas revenir.
- Qu'est-ce qui vous retient prisonniers?
- Nous possédons trop de connaissances. Nos corps ne peuvent les garder en eux. Notre peuple est devenu fou, et ceux voulant apprendre plus sont morts complètement.
- C'est impossible ce que vous me dîtes là. La connaissance n'est pas dangereuse.
- C'est ce que nos sages nous ont dit il y a plusieurs années.
Une douleur me pris à la tête.
- Tu vas aller dans ton monde, me dit à nouveau la voix caverneuse. Et tu vas dire à ton peuple et tous les autres ce qui leur attend. Vous allez tous mourir. Nous sortirons de notre prison, et détruiront tout ce que vous possédez. Votre monde deviendra nether de nos mains. Annonce-leur que nous, néthériens, prendrons contrôle de tout ce qui existe.
- Pourquoi voulez-vous faire ça?
- Nous sommes torturés. Vous nous torturez.
- Vous généralisez.
- Vous êtes tous pareils.
- Non.
Le sol se mit à trembler. Un chœur de voix se mit à raisonner dans ma tête, me faisant souffrir énormément.
"NOUS SOMMES LES NÉTHÉRIENS. NOUS SOMMES LES WITHERS. NOUS SOMMES LES FILS DU VOIDS. NOUS SOMMES VOTRE MORT.
- Mais vous... Vous êtes...prisonniers... Vous n'avez pas de corps...
- UN JOUR VIENDRA OÙ NOUS AURONS UN CORPS. ET CE CORPS NOUS MÈNERA À LA VICTOIRE."
Et puis le silence. Lentement, je redescendis, repassai le portail, et annonçai ma découverte. On me censura, me traita de fou, et je retournai alors chez moi.
___
J'ai écris une prophétie. Je l'ai caché dans la bibliothèque. Un jour quelqu'un la lira. Peut-être qu'il sera trop tard. Peu m'importe. Je mets fin à mon journal. J'ai jeté mon bâton de blaze et mon crâne dans les nuages. Je vais retourner dans le nether, et ne reviendrai probablement jamais. Si quelqu'un lis ces lignes, il sera avertis. Ne vous laissez pas aveugler par votre soif de pouvoir et de connaissance. Cela mènera notre peuple à sa perte. Je le sais.
Je l'ai vu.
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Ma théorie va peut-être se confirmer. Outre le fait que le monde où est emprisonné l'Enderdragon selon la légende est introuvable et imperceptible, nos meilleurs mages ont découvert une nouvelle dimension, qu'ils ont eu tôt fait de nommer Nether. Assoiffé de connaissances, j'y suis bien évidemment aller visiter. Et quelle horreur! Là-bas, c'est l'enfer pur, c'est moi qui vous le dit! Quiconque s'y aventure le fait à ses propres risques. Bref, je m'y suis risqué, avec quelques compagnons de voyage.
L'air est chaud, aride et sec, mais en même temps d'une humidité à vous faire échapper toute l'eau de votre corps, qui s'évapore dès le moindre contact avec le sol. Et ce sol... Un sol rouge, brûlant, brûlant sans arrêt, fragile, ressemblant un peu au souffre. Il n'y a pas de ciel, pas de sol, ce ne sont que de multiples grottes passant partout, agrémentés de lacs et de chutes de magma en fusion, bien qu'étant de toute évidence pas dans un volcan. Je me mis à me demander comment un tel endroit ne pouvait pas être tant sombre, et la réponse me vint assez vite; des pierres lumineuses, accrochées un peu partout, gardaient le monde bien lumineux. Outre ces deux substances, il y avait aussi ce qui semblait être du quartz et une espèce de sable gris ralentissant les mouvements. Rien d'intéressant donc.
Mes collègues conclurent que cet endroit était sans intérêt. Mais nous n'étions pas allé bien loin, et je les invitai à venir continuer des recherches avec moi le lendemain.
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Cette énergie mauve qui nous transporte ne cesse de me donner le tournis. Bref, nous y sommes finalement retournés, et ce que j'ai vu aujourd'hui va peut-être changer l'Histoire éthérienne à tout jamais.
Premièrement, ce monde est un fouillis de monstres. Et des monstres étranges. Des genre de cochon zombie, je ne puis les décrire, des êtres putréfiés naviguant dans cette atmosphère infernale armés d'épées en or. Ils semblaient nous ignorer. Alors nous fîmes de même. Nous marchâmes pendant une heure, rencontrant entre autre une autre créature étrange, un immense monstre blanc faisant constamment des plaintes craintives et crachant des boules de feu destructrices dans notre direction. Zirad, on ami, s'en débarrassa rapidement en renvoyant la boule explosive en question.
Soudain, au détour d'une grotte, nous aperçûmes une vallée sous nos pieds. Et dans cette vallée... Une forteresse! Il y avait donc bel et bien de la vie dans ce monde! Je dois avouer avoir failli m'écrier de joie à ce moment. On m'a toujours pris pour un fou, il faudra bien me croire maintenant! Par la suite, je suis revenue sur notre île, me promettant de revenir visiter le jour suivant.
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Aujourd'hui, le voyage a été bref, malheureusement. Mirkouff a voulu s'attaquer à l'un de ces zombies. Dans un grognement insupportable, la totalité des monstres se sont retournés contre nous. Nous avons dû nous enfuir en courant. Note: ne jamais les toucher.
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Nous y sommes arrivés. Mais, en ce moment, lorsque j'écris ces mots, autant je suis content de ma découverte, autant j'ai l'âme en peine. Je vous raconte.
Nous sommes retournés à la forteresse sans incident. Mais nous avons quand même gardé nos distances au début, par prudence. Nous avons analysé le bâtiment: aucune forme de vie, sauf quelques monstres de feu dépourvus d'intelligence. Nous les détruisîmes à distance, puis nous aventurâmes à l'intérieur des murs. Et quels murs! D'une solidité incroyable, les briques qui le formaient étaient d'un rouge pourpre, résistant même aux explosions des ghasts, que nous avons nommé ainsi à cause du son qu'ils produisaient. Les êtres de feu, semblaient venir d'une cage les faisant apparaître à l'infini. Je les surnommai blazes. L'un d'eux laissa tomber un bâton de feu. Je le ramassai délicatement, me disant qu'il pourrait servir plus tard.
Nous arrivâmes à des escaliers. Mais le plus intéressant était ce qui se trouvait à côté; des cultures! Quelle découverte incroyable! C'étaient des herbes rougeâtres qui poussaient sans eau sur le sable gris. Je me penchai pour en récolter, car cela constituait une preuve pour mes théories.
Brusquement, j'entendis un cri derrière moi. Je me retournai juste à temps pour voir Zirad, une épée le transperçant le corps. Une épée noire. Alors, je vis avec stupéfaction les failles magiques sur son corps s'assombrir. Avec terreur, je vis son corps s'écrouler par terre, inerte, mort. Derrière lui se tenait un immense squelette, les os d'un noir d'encre. Son visage était indescriptiblement terrifiant. Et il était rapide. En deux coups d'épée, de toute évidence ensorcelée, il tua mes deux autres compagnons. Il ne restait plus que moi. Alors j'utilisai tout mon mana pour lui faire casser ses jointures. Une technique que j'avais apprise à l'école contre les squelettes, mais je n'avais jamais cru avoir besoin de m'en servir un jour. Il s'écroula sur le sol.
Je levai sa tête, son crâne. Une multitude de questions se formèrent dans mon esprit. Était-ce là les derniers vestiges d'une civilisation hautement avancée magiquement, autant que les éthériens? Des squelettes noirs enchantés? L'épée s'était désintégrée. Tant mieux. Je n'allais pas la prendre, c'était beaucoup trop dangereux. Je reviendrai demain, seul. Mais d'abord, je devais aller annoncer des décès à leurs familles...
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Je suis Cégy, Cégy l'ex-prophète, le fou. Parce qu'en cette triste journée, j'ai découvert une triste vérité. Et personne ne veut l'entendre. Les éthériens sont sages? Peut-être pas. Nous nous croyons sages. Mais nous ne valons pas mieux que ces animaux que nous élevons. La connaissance est un danger, je le sais maintenant, et tout ce qui fait obstacle aux érudits est refusé sur notre petite île parfaite, sans ennui. Nos pouvoirs nous trahirons, notre île s'effondrera au sol, notre peuple s'éteindra. Comme celui du nether.
J'étais intrigué de ce monde. Il devait bien y avoir une surface. Alors j'ai creusé vers le haut, encore et encore, dans cette roche rouge friable. Ça me semblait interminable. Puis finalement, je me suis cogné à une roche différente des autres. Indescriptible, sombre, d'une texture inégale. Qu'est-ce que c'était? Qu'y avait-il au-dessus? J'utilisai ma magie pour voir au travers, et... rien. C'état le void complet. Le noir. Personne, pas de plantes, pas de roche, pas de soleil, pas de nuage, pas de ciel. Alors j'utilisai la télépathie pour discuter.
"Il y a quelqu'un?
Un souffle me répondit.
- Qui es-tu?
C'était une voix grave et grande, raisonnant dans ma tête.
- Je m'appelle Cégy. Je viens d'un autre monde.
- Tu n'es pas le bienvenue ici.
- J'aimerais en savoir plus sur vous.
- Les gens de ton peuple ne sont intéressés qu'à nous détruire.
- Je ne comprends pas.
Je sentis qu'on fouillait dans mon esprit.
- Sous les nuages vivent des peuples. Des peuples nous invoquant, et nous volant nos vie en nous emprisonnant dans des corps synthétiques. Ils nous volent nos étoiles.
- Vos étoiles?
- Nos vies. Tu possèdes un cœur, nous possédons des étoiles. Nous sommes comme vous.
- Vous êtes des éthériens?
- Nous sommes des néthériens."
Alors j'avais raison. Il y avait un autre peuple comme nous. Et ceux qui me parlaient étaient sans corps, ils avaient atteint un autre plan d'existence.
"Vous restez là-haut? demandai-je à nouveau.
- Nous sommes prisonniers. Nous ne pouvons pas revenir.
- Qu'est-ce qui vous retient prisonniers?
- Nous possédons trop de connaissances. Nos corps ne peuvent les garder en eux. Notre peuple est devenu fou, et ceux voulant apprendre plus sont morts complètement.
- C'est impossible ce que vous me dîtes là. La connaissance n'est pas dangereuse.
- C'est ce que nos sages nous ont dit il y a plusieurs années.
Une douleur me pris à la tête.
- Tu vas aller dans ton monde, me dit à nouveau la voix caverneuse. Et tu vas dire à ton peuple et tous les autres ce qui leur attend. Vous allez tous mourir. Nous sortirons de notre prison, et détruiront tout ce que vous possédez. Votre monde deviendra nether de nos mains. Annonce-leur que nous, néthériens, prendrons contrôle de tout ce qui existe.
- Pourquoi voulez-vous faire ça?
- Nous sommes torturés. Vous nous torturez.
- Vous généralisez.
- Vous êtes tous pareils.
- Non.
Le sol se mit à trembler. Un chœur de voix se mit à raisonner dans ma tête, me faisant souffrir énormément.
"NOUS SOMMES LES NÉTHÉRIENS. NOUS SOMMES LES WITHERS. NOUS SOMMES LES FILS DU VOIDS. NOUS SOMMES VOTRE MORT.
- Mais vous... Vous êtes...prisonniers... Vous n'avez pas de corps...
- UN JOUR VIENDRA OÙ NOUS AURONS UN CORPS. ET CE CORPS NOUS MÈNERA À LA VICTOIRE."
Et puis le silence. Lentement, je redescendis, repassai le portail, et annonçai ma découverte. On me censura, me traita de fou, et je retournai alors chez moi.
___
J'ai écris une prophétie. Je l'ai caché dans la bibliothèque. Un jour quelqu'un la lira. Peut-être qu'il sera trop tard. Peu m'importe. Je mets fin à mon journal. J'ai jeté mon bâton de blaze et mon crâne dans les nuages. Je vais retourner dans le nether, et ne reviendrai probablement jamais. Si quelqu'un lis ces lignes, il sera avertis. Ne vous laissez pas aveugler par votre soif de pouvoir et de connaissance. Cela mènera notre peuple à sa perte. Je le sais.
Je l'ai vu.