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    Un n'elfe ne devient rien sans rien.

    jardiland
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    Message par jardiland Jeu 24 Juil - 23:10

    RECIT N°1, LA PLEINE LUNE...



    Je me baladais, Juiiop, au bord de l'océan un soir de pleine lune. Blanche comme le sable fin de la plage et parfaitement ronde. J'entendais soudain un bruissement de feuille dans des buissons à l'orée de la forêt. Par crainte, je sortais mon arc et encochais une flèche. Un pas. Un autre. Il restait encore 6 mètres entre les buissons et moi. Encore un bruit, suivit d'un hurlement de loup. Ce bruit était très proche, grâce à mes bottes en cuir souple de vélin, j'avançais à pas léger, sans un bruit. Puis, je contournais un arbre me bouchant la vue, tournais autour de buissons - en restant tout de même assez loin en cas de danger. La forêt était épaisse, feuillue. La légère lumière que procurait la lune n'était pas suffisante pour voir ce que cachait ce buisson. J'entendais un cri perçant, comme une sorte d'oiseau en quête de proie et affamé.

          Derrière moi se rapprochait une bête sauvage. Elle était grande, mais la lune n'éclairait pas assez. Je me mis à prier la déesse de me protéger. Il hurlait en montrant les crocs, grondant de plus belle. Il était sur 4 pattes, avec des griffes acérées, et ses pattes étaient ensanglantées. Me retrouvant dos à la lune sur la plage je vis alors sa gueule. Un loup, qui parut beaucoup plus massif que la moyenne.
    "-Surement le chef de la meute, pensais-je tout haut. Je ferais mieux de le tuer avant qu'il ramène le reste de la horde."
    Semblant avoir compris mes paroles, il hurla et se jeta sur moi, montrant ses crocs, je me jetais sur le côté pour esquiver une morsure - qui me serait surement fatale. Il mordit l'air et atterrit la tête dans le sable, le museau enlisé. Je me retrouvais donc dans son dos, je bandais mon arc et tirais 2 flèches en quelques secondes. L'esquive de ma part et son enlisement lui aura donc été fatal. Le loup, poussait un hurlement de douleur, cracha du sang et s'écrasait lourdement sur le ventre.

          Il était mort. J'étais soulagé, et je remerciais la déesse de m'avoir ainsi protégé. Je devais filer dare-dare si je voulais rester en vie. Mon cœur s'arrettait de battre. Encore un cri perçant, provenant du buisson, je ré-encochais une flèche et visais le buisson. Des petits yeux globuleux dépassaient, le reste du corps de tardait pas. Un petit aiglon en sortit, et semblait crier : "Maman, maman !"
    Je décidais donc de l'adopter.
    Un n'elfe ne devient rien sans rien. Loup_j10
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    Message par jardiland Ven 25 Juil - 12:44

    RECIT N°2, NAPOLEON !

    Donne moi à manger!

    L'aiglon était très gourmand pour son jeune âge, il mangeait un lapin entier par jour, m'obligeant donc à partir à la chasse, mais quand il sera plus grand, il pourra se nourrir tout seul. Depuis tout petit, j'avais un certain don avec les animaux, je comprenais leur langage.
    "-Sois patient un peu pour une fois toi !
    Mais j'ai faim, j'meurs d'faim !"
    En effet, son langage laissait un peu à désirer... Je lui découpait donc un morceau d'une patte, et lui mettait dans sa grande cage spacieuse, avant de lui changer son eau et sa litière. Adulte, il me serait d'une grande aide pour repérer des ennemis ou des animaux, la vision des aigles s'élevant à plus de 150 mètres.

    Un problème était toujours présent... Il fallait lui trouver un nom. Je réfléchissais pendant de longue heures dans mes appartements, sans rien trouver... Illumination ! Me rappelant mon grand père mort à la guerre, je ne l'ai jamais connu, mais d'après ma mère c'était un homme courageux et loyal envers son peuple. Comme un aigle, ou un labrador... Mais présentement, ce n'est pas d'un labrador que nous avons besoin. Je décidais donc de le baptiser : Napoléon IV. Je me mis en quête de la cage là où il dormait. En effet, il était 5h du matin, le soleil projetait une lumière doré dans la chambre par la fenêtre, et celle-ci étant ouverte laissait entrer une brise légère. La cage brillait mais Napoléon dans sa cage roupillait comme un bébé sous sa petite couverture.
    "-Hey réveille toi !
    Mais je dormais !
    -C'est important !
    Bon peu importe de toute façon, je suis réveillé ! rétorquait-t-il d'un ton bourrue.
    -Bon, tu n'as jamais connu tes parents, et tu n'as pas de nom... j'ai décidé de t'en choisir un. Je voulais savoir ce que tu pensais de... Napoléon IV !
    Mmhhh, oui j'aime bien, et d'après quelques oiseaux venus de l'est, c'était un personnage important d'une autre civilisation. Et comme je suis important, ca me va à merveille, s'écria-t-il en étirant son bec comme un sourire.


    Un n'elfe ne devient rien sans rien. Napola11
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    Message par jardiland Dim 10 Aoû - 23:06

    RECIT N°3, UNE NOUVELLE INNATENDUE


    Je me réveillais tôt ce matin pour partir chasser, tandis que Nap’ - de son surnom – se prélassait tranquillement dans sa cage. Préparant mes affaires pour partir, je pris ma dague. Je la trouvais trop émoussée pour bien couper, et la poignée me faisait mal aux doigts. Il fallait vraiment que j’aille voir le forgeron Elfe Daslin’teth. Mon arc recourbé fait en bois de sureau était vraiment parfait, une puissance de tir de 110 mètres. Ma précision et ma vivacité ne résistaient à personne, un tir, un mort. Sauf peut-être avec les biches... que je ratais bien souvent… Je me dirigeais vers le seuil de la porte mais je m’apercevais que j’avais oublié mon couteau de lancer. Je commençais à me retourner mais j’entendais toquer à la porte. Toc Toc Toc Cling ! Mon cœur battait à tout rompre en entendant ce son. C’était un message important venant de l’entourage proche – ou du roi lui-même – royal. Je me précipitais donc à la porte de ma petite chaumière et tournais le loquet, j’ouvrais et voyais un messager du roi planté devant la porte.
    « -Bien le bonjour Patrouilleur Elfe Juiiop, de second rang de type archer !
    -Salutations à vous seigneur… disais-je, gêné.
    -Ne faites pas tant de cérémonie à un simple messager s’il vous plait, si je gagnais un salaire plus éle… Reprenons, la question n’est pas là. Votre chef de groupe nous a fait part de votre progression en matière d’arme, et vous êtes de loin le meilleur de tous les patrouilleurs Elfe sur la côte ouest. »
    Cette nouvelle me faisait un choc. Moi ? Le meilleur archer de la région ouest Elfique ? Impossible.
    « -Ce doit être une erreur… c’est impossible !
    -Mais pourtant c’est la vérité ! Vous recevez donc une promotion et une montée en grade assez conséquente… Le roi lui-même doit vous en faire part. »
    Après 3 bonnes heures de marche vers le nord-est j’apercevais la silhouette du palais royal sous le soleil de midi. Le silence régnait sur notre duo à cheval. D’ailleurs, je ne vous ai pas présenté mon fidèle destrier de patrouilleur, surement les plus performants en matière de discrétion. Il s’appelait Bailor.
    Le palais au loin était très imposant et brillait légèrement au soleil, ce qui lui donnait presque un aspect divin. Le grand jardin autour était très verdoyant et feuillu, coloré et paisible, même si une foule de gens important le traversait, de la cour au palais. Nous voilà maintenant arrivé devant les portes du palais, mystérieusement transparente mais qui ne laissait pas passer la lumière. C’était bien la première fois que je voyais une matière pareille. Me voyant ainsi surpris le messager me dit :
    « -C’est de la magie. Du thaumium blanc à ce qu’on raconte, fait par la Reine en personne il y a bien des années. »
    Je ne répondais rien, car je n’avais simplement rien à répondre, et même si j’avais une réponse à lui fournir, je n’aurai rien dit tellement j’étais émerveillé devant la beauté de ces lieux. Nous traversions les jardins, et pris soudainement un petit chemin situé sur la gauche, menant aux écuries… aux écuries royales ?! Je venais bien de voir ce que j’avais vu : « Leftasi, Horshéri Kimga » signifiant « A gauche, écurie Royale » Et « Rigialeth, Horshéri Peolim » signifiant « A droite, écurie populaire ». Me voyant encore aussi surpris, le messager me dit : « Vous êtes désormais une personne importante. »

    Toutes ses nouvelles inattendues se suivaient les unes après les autres, et, sans que j’ai le temps de me remettre de la précédente une suivante me frappait de plein fouet. Je confiais donc Bailord à un maréchal, car selon le messager le temps pressait.
    « -Cela fait un petit bout de temps que nous nous connaissons, et je ne connais même pas votre prénom, disais-je.
    -Je suis Liuth, simplement Liuth, messager du roi. »
    ------------------------------------------------------------------------------------------------
    « -Entrez ! »
    Les portes de la salle de réception s’ouvraient. Le Roi Westh’Asba se tenait au fond de la salle assis sur le Trône. Sa femme, Esthérial’in était assise elle aussi, sur un gros fauteuil imposant, mais toutefois moins massif que celui du Roi.
    «-Bien le bonjour noble Elfe. Prononçait le roi d’une voix grave et profonde.
    Ne connaissant rien aux pratiques en présence d’un personnage royal, je regardais Liuth, paniqué.
    -Un genou à terre, me chuchotait il.
    Je m’exécutais sans réfléchir.
    -Relevez vous Juiiop. Alors venons-en au fait. Votre chef de groupe m’a fait part de vos progrès, patrouilleur. Après mures réfléxions et études auprès de mes commandant, vous êtes le plus apte à devenir le garde du corps de ma jeune fille, la princesse Islyndea.
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    Message par jardiland Lun 11 Aoû - 13:16


    RECIT N°4, LIUTH ?


    Je me réveillais dans mon lit, bien au chaud dans mes couvertures. Je me rappelais les évènements de la veille. Oh mais, ce n’était qu’un rêve. Mais l’aspect de la chambre dans la pénombre ne me rappelait pas du tout celui de ma chaumière. CE N’EST PAS UN REVE ! Toc Toc Toc ! Une lumière apparaissait soudainement dans la pièce. La chambre était baignée de lumière mais ne provenait d’aucune source. Une servante entra dans la chambre en faisant attention de ne pas faire trop de bruit, mais quand elle s’aperçut que j’étais réveillé s’exclama :
    « -Juiiop, vous êtes enfin réveillé !
    -Pour...Pour…Pourquoi « enfin » ? Suis-je endormi depuis longtemps ?
    -Eh bien, quand vous avez appris la nouvelle, vous vous êtes évanoui.
    -Cela s’est passé il y a combien de jour ?
    -Au pas beaucoup, vous êtes endormi depuis 2 jours maintenant.»
    C’était donc vrai, ce qui c’était passé, n’était pas un rêve. Oh mon dieu. Je priais la déesse de me protéger et de m’aider à parler au roi sans bégayer.
    « Le roi souhaite vous voir en privé. »
    Habillé, lavé et parfumé, on me conduisait dans les appartements privés royaux.
    Après les cérémonies dû aux personnages royaux, le roi pris enfin la parole.
    « -Juiiop, je sais que pour un simple patrouilleur la nouvelle est dure, je ne m’attendais tout de même pas à vous voir vous évanouir.
    -Excusez-moi seigneur.
    -Ne vous excusez pas, je n’ai rien à vous reprocher, j’aurai moi-même réagis de cette façon si l’on m’apprenait qu’en simple personne, j’allais devenir une personne importante. Donc, pour pouvoir espérer devenir l’homme de la situation auprès de ma fille, vous allez devoir apprendre à vous perfectionner. Notre maître d’arme va vous apprendre à manier l’épée.
    L’épée ? Non, pas possible. Désolé. Aurait été ce que j’avais voulu dire à ce moment, ma réponse était tout autre :
    -Pas de problème Monseigneur, je suis tout de même plus habile avec mes couteaux, et je pense savoir me défendre avec.
    -Des couteaux ? Battre un épéiste ? Vous avez bien de l’ambition, ce n’est tout de même pas possible.
    -Bien sûr que c’est possible. Une voix venant du fond de la salle venait de prononcer ces paroles, mais, nous étions dans les appartements royaux ! Nous étions censé être seulement en tête à tête ! Une silhouette marchait vers nous, il portait une cape et sa capuche cachait son visage.
    -Je lui apprendrai.
    -Mais… Liuth, combien de fois vous ai-je dis de ne pas entrer sans ma permission !
    -Je suis votre « homme de la situation » comme vous le dites si bien. Et je sais me défendre aux couteaux contre un épéiste.
    Liuth ?! Le…le…du Roi ?! Le simple messager ?!
    -Je t’entrainerai Juiiop, mais le moment venu, il faudra nous quitter, une personne me remplacera. »
    « -Voici la salle d’entrainement.
    Cette vaste salle ressemblait plus à une salle de banquet que d’entrainement… Je pense que dans la capitale, tout est comme cela.
    -Je t’enseignerai ici des techniques peu connues dans le monde Elfiques, on commence demain matin 9heures tapantes. »
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    Message par jardiland Lun 11 Aoû - 17:45

    RECIT N°5, UN DUR COMBAT


    « -La parade à 2 couteaux est très simple, il suffit de croiser le grand couteau et le couteau de lancer sur la lame de l’ennemi de faire dévier la lame et planter le grand couteau dans le ventre de l’adversaire.
    -Plus facile à dire qu’à faire, ronchonnais-je.
    -Oui évidemment mais, une fois que tu l’auras apprise et maitrisée, cette parade te sera forte utile et te sauvera la vie de nombreuses fois. Essayons avec des armes en bois.

    Les armes équipées, Liuth lança :

    « -Prêt ?
    -Toujours ! Rétorquais-je, enthousiaste ! »

    Sans que je n’ai le temps de me préparer, Liuth se jetais sur moi et abattit son épée sur ma main. Une douleur terrible traversa ma main. Je poussais un grand cri de douleur. « La parade, La parade » me disais-je dans la tête. Je reprenais mes esprits tandis que Liuth se jetait à nouveau sur moi,  brandissant son épée au-dessus de sa tête. Je levais mes couteaux tout en les croisant. Le choc me fit vibrer tous mes membres, je tombais sur le sol m’écrasant sur les coudes. Je ramassais mon couteau de lancer  et le projetais dans le genou droit de Liuth, il s’éffondrait lourdement sur ses genoux. J’avais dû toucher un nerf. Le moment venu, je m’élançais vers lui et mis mon grand couteau sous sa gorge.

    « -Alors ? Pas trop mal pour un début hein ?
    -En effet, mais tu devrais éviter de baisser ta garde ! cria-t-il en se relevant et en pointant sa lame sous ma gorge. »
    Après un bon bain et après être passé à l’infirmerie sous la bonne garde de la magicienne, Liuth voulait me faire expérimenter l’arc.
    « -Voyons tes talents de « tireur d’élite » dit-il non sans ironie.
    -Sous-estimerais-tu mes talents de chasseur ?
    -Je veux juste me mesurer à toi.
    Soudainement la salle bascula et se transforma, nous étions à présent dans une jungle épaisse et sauvage, qui avait toutefois la même forme que la salle d’entrainement à l’épée.
    -C’est de la magie, ce n’est pas réel, nous avons conçu cette salle spécialement pour les gens comme nous, les hommes -ou femmes- de la situation, même si malgré tout, aucune femme n’a encore intégré notre rang.
    -Mais je suis pourtant certain que certaines femmes sont meilleures que moi. Disais-je avec un sourire narquois.
    -Ce ne sont pas de vraies bêtes, même si cela parait vraiment réel, donc prend garde, si un animal te blesse, tu sentiras la douleur mais une fois revenu dans le monde réel tu ne ressentiras plus rien. Compris ? Ah oui, et n’oublie pas, sers toi du décor !
    -Comme toujours ! »

    Un hurlement sonore provenait de derrière moi, je me retournais vivement tandis qu’un ours courait en ma direction. J’encochais une flèche et la tirais et atteignit sa cuisse, l’ours, fou de rage se dressa sur ses pattes arrière et mugit. Je profitais de son erreur pour lui décocher 3 flèches dans la tête et le thorax. L’ours s’écrasait lourdement sur le sol en poussant un râle d’agonie. Une nuée d’oiseau surgit soudain des arbres et se précipitait sur le cadavre de l’ours, qui disparut soudainement. Les oiseaux se tournèrent vers moi et me fixait sans bruit, ni mouvement.

    -Que dois-je faire, chuchotais-je à Liuth.
    -Faire du bruit ! S’exclamait-il en riant.

    Les oiseaux se ruèrent vers moi à une vitesse folle et étaient maintenant à peine à 30 mètres. Je décochais une flèche tout en les fixant, essayant de les compter. Une vingtaine selon moi, et ressemblait à des corbeaux. Je n’arriverais jamais à les détruire ! « Sers-toi du décor » Ceci se passa en seulement quelques secondes : Je regardais autour de moi en quête d’une grotte. Une grotte, il n’y en a pas, et c’est une mauvaise idée. Un lac ! Je vis une source d’eau non loin, les oiseaux se rapprochaient de plus en plus de moi et je courais en direction du promontoire au-dessus du lac, que je voyais quelques secondes auparavant. Je courais, courais, courais et sentit un oiseau m’arracher les cheveux, je sautais le plus loin possible et plongea dans le lac. Les oiseaux ne s’attendaient clairement pas à ça, me virent disparaitre sans avoir le temps de réagir, ils continuèrent de voler tout droit jusqu’à foncer dans un tronc et tous s’écraser contre lui. Ils disparaissaient tandis que je respirais à nouveau. Une douleur me traversait le pied. Je regardais dans l’eau et vis un piranha me mordre en se débattant, je dégainais mon grand couteau et me courbais pour pouvoir l’atteindre. Je lui tranchais la tête, mais sous l’eau, je vis une ombre gigantesque se déplacer sous moi en se rapprochant peu à peu. Le lac semblant si profond, mais si petit à la fois ! Je nageais le plus vite possible à la berge juste avant qu’un énorme squale referme sa mâchoire sur ma jambe. Il devait mesurer plus de 5 mètres de long, et sa tête faisait un bon mètre et demi de large. Il referma donc sa gueule sur du vide, mais non sans étonnement je le vis ramper sur le sable avec de minuscules pattes palmées. Je pris mon couteau de lancer et lui projetai dans l’œil. Fou de rage il redoubla de vitesse, je pris mon arc tombé au sol et tira 4 flèches en l’espace de quelques secondes, ces quelques secondes furent fatales au squale, maintenant mort.

    « -Eh bien, bravo jeune homme ! Personne n’avait jamais résisté aux oiseaux, à part moi évidemment.
    -Mais qu’arrive-t-il quand on meurt en ces lieux ?
    -Nous perdons généralement connaissance pendant quelques semaines, chose que j’avais oublié de te préciser par mégarde avant que ça ne commence, dit-il avec un air innocent.
    -Est-ce que c’est fini ? disais-je, inquiet.
    -Pourquoi tu en veux plus ? »
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    Message par jardiland Dim 17 Aoû - 14:48

    RECIT N°6, Les frères.


    Je me levais à l’aube, réveillé par Napoléon et ses cris perçant, indiquant qu’il avait faim.

    -Je pense que t’es en âge de chasser non ? Ronchonnais-je, fatigué.
    Mais tu es réveillé maintenant alors tu peux bien me donner un petit morceau de bœuf ! répliqua-t-il, joyeux.

    Je lui coupais donc un morceau, lui donnais. Il me remercia d’un coup de bec sur la main. Je ne pouvais rien lui céder, nous étions comme de vrai frère malgré qu’il soit un aigle. Puisque j’étais levé, je décidais de partir me balader sur la plage malgré qu’il fasse encore un peu sombre dehors. Je pris mon arc, mon carquois et mes couteaux puis parti.

    Attend moi ! Je veux t’accompagner !
    -C’est d’accord, mais ne t’en va pas trop loin.

    Il se posait sur mon épaule droite et baissait la tête au moment de passer la porte, réflexe qu’il avait toujours alors qu’il était toujours trop petit pour toucher le haut de la porte. Je passais donc le petit portail pour me rendre sur la plage. Je voyais de la fumée au loin, mais ne m’en inquiétait pas, des voyageurs passaient souvent par cette route pour se rendre à la capitale, surement des marchands ou des voyageurs de passage. J’avais tout de même envie de jeter un coup d’œil, ma nature curieuse n’arrangeant pas non plus les choses. Je longeais donc la plage en regardant le soleil se lever sur l’eau, les couchés de soleil étaient magnifiques sur la plage avec toutes ses couleurs orangées et rosées.

    Ju’, j’peux aller voir c’qu’y’a la bas ?
    -Vas-y mais fait attention, lui recommandais-je.

    Il s’envolait prestement à vive allure, je le voyais comme si il était de la taille d’une mouche. Quelques minutes plus tard il revenait, mais il avait l’air inquiet, et affolé, il volait à une vitesse folle et faillit me percuter la tête.

    Il faut vite partir là-bas ! Des bandits menacent une famille de paysans et les détroussent !
    -Combien sont-ils ? M’alarmais-je.
    Seulement deux mais l’un d’eux est –je crois- Titou Jaximor !
    -Quoi ?! Titou Jaximor ?! Répétais-je, abasourdis !

    Je me précipitais donc vers la fumée noire qui s’élevait haut dans le ciel azuré. A quelques 50 mètres je ralentissais l’allure, pour éviter de me faire repérer. Je m’approchais de la maison, accroupi. Le crépitement des flammes masquait tout bruit pouvant provenir de dehors, mais j’entendis un grand cri perçant provenant de la chaumière. Je me précipitais sans peur au-devant de la maison, je marchais sur le porche et sorti mes grands couteaux. L’un 2 était grand et plutôt musclé et l’autre en était la version réduite, ils avaient tous deux les cheveux noirs et coupés courts. Le petit menaçait une famille de paysans avec sa masse d’arme pendant que le plus grand, surement le chef fouillait toute la maison renversant tout sur son passage. Il ouvrit un tiroir. Il se figea pendant quelques secondes. Il avait l’air d’avoir trouvé ce qu’il cherchait.

    -Tuent-les. Dit-il d’un ton bourru à ce qui semblait être son frère.

    Il était temps pour moi de passer à l’action. J’encochais une flèche sans bruit et visais le mollet du petit, il hurla de douleur, l’autre m’ayant vu, s’arrêta, leva les mains au ciel et attendit. Il faisait soudain plus chaud dans la pièce. Il lumière éclatante jaillit des mains de Titou et me frappa en pleine poitrine, je fis un bon de quelques mètres pour finalement m’écraser contre le mur. Napoléon, dans un geste plein d’amour et de courage, se jeta sur Titou et lui creva un œil, poussant un cri de douleur terrible il s’écrasa au sol face contre terre. L’autre regardait la scène sans sourciller, et me vit à terre, il brisa la flèche fichée dans sa jambe et se rua sur moi, ayant vu son geste j’avais prévu son coup. Il abattit la lourde masse à l’endroit où j’étais quelques secondes auparavant. Sa masse s’était coincée dans le sol avec une violence inouïe. Il essayait maintenant de la retirer, geste surement fatal pour lui. Je me levais avec difficulté, la douleur dans la poitrine était encore très forte, mais je pris une pierre sur le sol, et la fracassait dans la nuque du petit. Il s’évanouit sur les genoux pour finalement atterrir à côté de son arme.

    -Sauvé, disais-je pour moi-même.

    Au même instant je vis une ombre se dessiner au-dessus de moi, et la pièce se remplissait de lumière, soudainement, je me retournai, pris mon couteau de lancer et le projetai sur la main droite de Titou, la main se sectionna sur le coup. La lumière baissa et je courus sur lui pour lui assener un grand coup de poing au visage. Il s’écroula sur le sol, en même temps que moi.
    Je me réveillais, napoléon me picorant le visage.

    Réveille-toi ! Réveille-toi ! Is ne faut pas qu’ils se réveillent !

    Je prenais soudain conscience des évènements de tout à l’heure. Je me dépêchais de trouver une corde pour les attacher ensemble par les mains et les pieds. Je n’aimerai pas être à leur place, c’était de vrais saucissons.
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    Message par jardiland Mar 26 Aoû - 15:46

    RECIT N°7, Le Tribunal Communautaire Hélionnien.


    Je regardais la maison. A gauche, le petit frère était inconscient sur le sol avec sa masse, A ma droite, Titou, une main saignait abondamment, inconscient lui aussi. S’il mourrait en se vidant de son sang, je ne pourrais pas l’emmener au tribunal. Il fallait que je fasse un garrot à son bras. Je m’aperçus que la famille de paysans était encore vivante… Ou presque. Le père, s’était élancé au-devant du petit pour sauver sa famille, il s’était fait tuer sur le coup par la masse du brigand. La femme était évanouie à ce moment-là, laissant un petit bébé dans ses bras. Il dormait paisiblement. La femme ne respirait plus. Ce petit être innocent était donc orphelin. Je ne pouvais tout simplement pas le laisser la… Il mourrait dans les 24h si je ne le gardais pas avec moi. Je décidais donc d’aller chercher une pelle dans la grange pour creuser une tombe à chacun de ses parents. Après avoir mis les corps dans les draps, je les mis dans la tombe soigneusement. Je pris une grosse pierre plate et la posais après avoir rebouché. Je redressais la pierre et pris mon grand couteau. Je gravai donc sur la pierre ceci :
    « Des parents courageux… »
    Je pris donc le poupon dans mes bras, et attachais aux murs les 2 hors la loi. Le petit se réveilla en hurlant. Il devait avoir faim, je cherchais du lait, j’en vis, je le pris et lui donnais, il se calma et se rendormit aussitôt avoir bu. Les deux zigottos commençaient à remuer. Le petit ouvrit les yeux, il ne vit que mon poing dans son nez. Il ne fallait surtout pas que Titou se réveille, il possédait de la magie apparemment puissante et pourrais facilement se délier de ses liens. J’avais envoyé Napoléon chercher une charrette pour les transporter au Tribunal Communautaire Hélionnien, autrement dit le TCH. Nap’ atterrissait sur le porche sans bruit.
    Ils arrivent, j’ai demandé à 2 gardes de nous accompagner pour plus de sécurité vois-tu…
    -Oui oui, merci beaucoup !
    Les gardes rentrèrent et sans un bruit ni un bonjour, prirent les corps et les déposèrent dans la charrette.
    Arrivés dans la clairière du Tribunal, situé dans la savane, perdu au milieu de la végétation, les chevaux ralentissaient.
    -Nous voilà arrivés. Dit l’un des chevaliers.
    -Merci mon frère ! Lui dis-je avec entrain.
    Ils m’aidèrent à les porter et nous les posèrent vulgairement sur le sol, devant le tribunal. Nous avions envoyé un messager pour prévenir la cour de préparer cette affaire. Avec tous les protocoles qui s’en suivirent pour amener les accusés, je décrivis la scène. Puis ce fut au tour des 2 autres de la raconter, bien sûr bourré de mensonge, racontant que c’était un accident qu’ils avaient juste renversé une lanterne et provoqué une explosion tout ça par accident, le seul problème étant qu’ils se contredisaient ne s’étant pas concerté avant, puisqu’ils étaient assommés quelques minutes avant. Leur peine se réduisait donc à la peine de mort. La cour s’était retirée pour délibérer, et choisir leur peine. Pendant ce temps il y avait un brouhaha d’enfer dans le tribunal, tout le monde discutait de ce qu’ils pensaient de ces mécréants. J’assistais à la scène d’assez près étant le principal témoin. Les juges commencèrent à revenir.
    -Silence ! Cria-t-il d’une voix puissante. Toute la salle se tut d’un seul coup. Nous avons décidé avec mes compères de chois… Il s’arrêta de parler, fixant bouche ouverte les 2 bandits. Le géant avait levé les mains et les avait chargées d’énergie multicolore. Un sifflement se fit entendre et une explosion s’en suivit, abandonnant son petit frère, Titou se volatilisa. Je devais intervenir. Je mis Tom hors d’état de nuire, flèche, comme j'aime le faire, dans le mollet. Je courus vers la sortie et vis au lointain le vaurien courir à pied se tenant la hanche avec sa main. Je détalai vers Bailord, et lui grimpai dessus. Ayant compris que j’étais alerté, il se mit directement à accélérer, je lui transmis la destination avec les pensées. Je le rattrapai assez vite étant à cheval et lui à pied.  Il se figea soudainement se retourna et tourna ses mains vers moi. Un vent violent s’abattait dans la savane, créant une mini tornade se rapprochant de moi à vive allure.
    -DEMI-TOUR ! Criais-je à Bailord.
    Il obéit sans rechigner.
    -IL FAUT CONTOURNER LA TORNADE !
    Ce cyclone faisait un bruit assourdissant, on ne s’entendait pas à moins d’un ou deux mètres. Bailord décrivait un large cercle à une centaine de mètres de la tornade. J’apercevais moins nettement Titou au loin qui dirigeait la tornade vers moi. Une lumière rouge se dirigea sur moi, mais j’avais eu le temps de l’apercevoir alors j’eu le temps de me baisser pour l’éviter. Il visait bien, maitrisait la magie, certes noire mais de la magie, et la téléportation instantanée. Je n’étais plus qu’à une trentaine de mètres de lui et il avait cessé sa tornade, pas assez rapide pour mon cheval. Un vent violent était toujours présent ce qui allait m’embrouiller pour tirer mes flèches sur lui. Je préférais me rapprocher un peu plus avant de tirer. A moins de 15 mètres de ma cible j’encochais ma flèche et lui tirait dans la seule main qui lui restait, il poussa un cri et arracha la flèche de sa main. Il s’arrêta et se jeta sur moi sauvagement renversa Bailord et moi. Ma jambe était coincée sous le flanc de mon cheval. Il se débattait comme il le pouvait pour se relever. Titou me regardait avec un regard malsain, voir sadique. Il fit apparaitre une épée dans ses mains et de sa main unique la pointa sur ma gorge. Il leva la lame, qui fendit l’air pour finalement s’abattre sur l’herbe. Napoléon était venu me sauver ! Il planta ses serres dans la gorge du sorcier et essaya d’arracher la chair. Dans un accès de colère Titou pris de sa main Napoléon en lachant son épée et appuya avec une force extrême sur son thorax pour essayer de l’écraser. Il planta son bec dans ses doigts, mais le seul effet était qu’il appuya encore plus fort. Il relâcha son étreinte pour se fracasser sur le sol. Je retirais mon couteau de son dos, encore sanglant.

    -Il faut que j’exploite mon potentiel magique !
    -Mais quelle mouche t’as encore piqué ? C’est un des seuls magiciens du royaume ! Tu n’auras pas à en affronter d’autre !
    -Je suis sûr qu’une flopée d’autres sorciers sèment la mort et la pauvreté ! Je dois en apprendre plus ! Et auprès de la reine s’il le faut ! Aujourd’hui je n’ai eu que de la chance, Napoléon n’était pas censé me suivre ! S’il n’avait pas été là je ne serais pas ici pour te parler !
    -Eh bien très bien, fait comme tu veux, c’est ton choix. Si tu te brûles les mains à jeter des faisceaux incandescents ne vient pas te plaindre !

    Je retournais dans la chambre au palais, le bébé encore dans le berceau, dormait tranquillement.
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    Message par jardiland Ven 12 Sep - 23:05

    RECIT N°8, LE LIVRE.

            La bibliothèque était un endroit tranquille où il faisait bon vivre l’été, mais en hiver, malgré qu’il n’y ait pas de fenêtre, de la magie bloquait les aérations pour ne pas laisser passer le froid. Les tables étaient installées sur les côtés, face au lac d’Iriléa. Le soir, le couché de soleil était magnifique en soirée. Les couleurs roses-orangées se reflétaient dans l’eau transparente remplie de nénuphars du lac. En attendant l’audience de la Reine, qui se faisait attendre… Je suis un des personnages importants du royaume maintenant ! Je  devrais être prioritaire ! Liuth me répétait souvent que je devais être patient surtout en présence de personnages royaux si important pour le continent.

    Ces dernières semaines, j’ai complètement dévoré les livres de la bibliothèque, toutes sortes de livres parlant de science, d’astronomie, de magie, et surtout sur la nature et l’histoire Elfique. La section défendue était toujours vide… Je me demandais si quelqu’un était déjà rentré dedans. Je n’avais plus rien à lire maintenant, à part quelques livres inintéressant parlant de choses dénuées d’intérêt pour moi.
    Ca y est, j’avais désormais un but. Je devais entrer discrètement dans la section défendue sans me faire attraper par le bibliothécaire. J’eus une idée de génie ! En lisant la totalité des livres de magie j’avais appris quelques petites choses assez facile à produire de soi-même, évidemment en ayant un potentiel magique. J’avais appris à communiquer avec mon esprit et lire les pensées des gens à leur insue. Bien sûr, sans professeur, j’avais eu le temps de m’entrainer jusqu’à réussir, mais cela m’a pris un temps considérable. 3 semaines se sont écoulées depuis l’arrestation puis mise à mort du deuxième escroc, qui lui, ne possédait pas de pouvoir magique. La mise à mort du coupable se déroula donc sans encombre. On l’avait rendu inconscient puis planté une flèche au niveau de la jugulaire. Il n’a pas souffert, chose décevante vu tous les crimes qu’il avait commis ! J’aurai bien aimé le faire moi-même, en faisant attention de bien lui faire mal avant de lui planter la dernière flèche dans son œil. J’aurai surement fait exprès de rater quelques flèches pour lui faire payer ses crimes et avoir rendu orphelin mon petit protégé, que j’avais confié à une servante du château. Je lui rendais très souvent visite et dormait quelques fois avec lui. Je ne sais ni son nom, ni son âge. Il devait très certainement avoir aux alentours de 2ans maintenant, il avait bien grandit depuis. Il commençait à sortir des mots corrects dans la langue, mais ne maitrisait pas vraiment ça. Je crois que les servantes l’ont appelé Angelo, qui signifie « Ange, le protégé des dieux ».  Je voyais le bibliothécaire assis à sa chaise de bureau en face de moi, lisant un livre qui n’avait pas vraiment d’intérêt. Je le fixais, puis il releva la tête, me fit un sourire et replongea dans sa lecture. "Je suis ici." Lui dis-je avec mon esprit. Il sursauta, me regarda, et vis que j’étais en train de lire. Affolé, il replongea encore dans sa lecture comme si de rien n'était. "Sors de l’établissement." Il fit les gros yeux. Son expression sur son visage laissait transparaître qu’il était dans un tel état de panique qui le voulait mort de peur. Il s’évanouit. En se réveillant il s’en souviendra mais personne ne le croira évidemment. J’en profitais donc pour monter tranquillement à l’étage des livres défendus.

       Je vis étonnement peu de livre. Quelques rangement ici et là, mais rien d’extraordinaire. Un livre attira mon attention, il était fin, fait de cuir noir très fin, et lisse comme la surface du lac. Une fleur était dessinée dessus. C’était un tournesol d’après mes observations. Encore un de ces livres sur la nature et comment se compose tout le système écologique, encore un truc barbant… Je vérifiais et en l’ouvrant, ce que je vis me sidéra. Tout un réseau de chemin d’encre se traçait devant mes yeux, sur la première page du livre. Un tournesol se dessinait au milieu aussi, suivit d’un coquelicot et d’un lilas. Tout s’effaça soudainement, pour reprendre l’activité de l’encre. Une montagne se dessina sur la feuille, surplombant une vaste plaine, semblait-elle, fleurie. Une forêt apparut sur la montagne. Puis un promontoire en roche sur le haut. La lettre « N » était marqué dessus, suivit d’une croix rouge indiquant le « N ». Tout s’effaça encore comme la première. Le livre resta tel quel pendant quelques secondes, je m’apprêtais à le refermer quand je vis une très petite inscription :

    « L’Artefact tu trouveras, la fleur te guidera. »

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